Ils gravitent autour du spectacle

En tant que spectateurs, vous observez souvent, pour ne pas dire tout le temps, un unique côté de la scène: vous voyez un travail fini, fruit de longues heures de réflexion et de tentatives diverses, et ce quel que soit l’art auquel vous assistiez. D’une exposition de peinture à la visualisation d’un dessin animé en images de synthèse et en 3D, on voit souvent le côté quasi glamour et en tout cas artistique de la chose. Prenez une scène. Vous êtes face à celle-ci mais n’en voyez pas les coulisses, l’éclairage, les régies et autres réjouissances. Aujourd’hui, je veux vous parler de ceux qui sont littéralement dans l’ombre, et pour cause: ce sont eux qui jettent la lumière sur l’oeuvre principale.

Les techniciens du cinéma

Ils sont très nombreux, ont des rôles bien précis et sont le coeur de l’oeuvre en ce sens que ce sont eux qui la rendent esthétique, tant au niveau cinématographique qu’à la simple vue de spectateurs amateurs. Il existe ainsi de nombreux métiers en régie, notamment le régisseur général et ses assistants; d’autres sont chargés des prises d’image, du cadre, de la lumière, du son, etc. Monteurs, cadreurs, cameraman ou perchman, ces métiers, en plus de se centrer sur le même objectif, présentent les mêmes risques: électrocution, chute d’objets lourds, etc. Voilà pourquoi ils sont obligés de porter des baskets de sécurité.

Si vous devez avoir des chaussures de sécurité

Si vous connaissez une personne exerçant l’un de ces métiers ou si vous-mêmes vous en avez fait votre profession, sachez qu’il est rendu obligatoire par des normes françaises et européennes de porter des chaussures adaptées, qui résistent à des éventuels accidents du travail. Et comme dans le domaine du cinéma on préfère rester « stylé » ou « branché » (pour un électricien, c’est un comble), n’hésitez pas à vous procurer vos chaussures sur basketdesecurite.fr, qui propose des modèles adaptés et très variés.

Dreamworks, plus bons que bons

Début juillet, c’est le deuxième volet de Dragons qui a vu le jour. Le premier opus avait déjà été un véritable succès, mettant en scène Harold le viking, un anti-héros au grand coeur qui sait sauver son village de l’approche trop restrictive qu’il a des dragons. Dans ce nouveau film d’animation, on retrouve Krokmou, son fidèle ami, qui nous promet rires et larmes. Objectif: vous secouer!

Un Dragons 2 plein de surprises

On connait les préjugés -fondés au demeurant- qui existent sur les suites. Il faut faire du neuf avec du vieux, trouver de nouvelles péripéties à un héros auquel le public doit pouvoir s’identifier. Au premier film, Harold cherchait à obtenir l’approbation de son père et la totalité de son village sur son mode de vie. Un adolescent, en somme! Cela fait cependant 5 ans, et le petit est devenu grand. Avec l’âge, les responsabilités s’accumulent et Harold doit reprendre le trône derrière son père -chose qu’il n’est pas certain de vouloir, et ce n’est pas sans nous rappeler une bébé lionne d’il y a quelques années. Pour pouvoir faire du film un opus intéressant, les réalisateurs misent sur un mélange entre action, émotion et rire. Une recette difficile à réaliser mais qui, quand elle est habilement conduite, mène Dreamworks au sommet!

Une technique améliorée

Depuis des années, les studios Dreamworks travaillaient sur un outil qui a pu être utilisé pour la toute première fois dans le film Dragons 2. Au lieu de travailler en calcul, l’outil permet aux grapheurs et animateurs de travailler en faisant bouger directement les personnages, depuis une tablette numérique. Visages, expressions, mouvements sont ainsi plus précis et plus rapides pour pouvoir ajouter à l’animation un soupçon de réalisme qui plonge dans l’univers du film. Un must see de l’été, en somme! Petits et grands seront charmés par ce film touchant.

Queen B., star la plus influente de la planète

Notre Queen B. est bien une reine! Beyoncé vient d’accéder au prestigieux titre du Forbes Magazine, déclarée « personnalité la plus influente au monde ». Un titre donné chaque année et qui n’a qu’une valeur indicative, bien entendu, mais que la plupart des stars s’arrachent. En l’occurrence, cette année, il a été publié le 30 juin. Ce palmarès est intitulé « Celebrity 100 » et recense donc, comme son nom l’indique, les 100 personnalités les plus influentes du monde. Et on parle bien d’influence, pas seulement de richesse! En général, les deux éléments sont liés, comme on peut s’en douter, mais pour Beyonce, ce n’est pas qu’une affaire de compte en banque bien garni: être influent nécessite un leadership que tout le monde n’a pas et dont la Queen B. détient probablement son surnom.

Beyoncé, phénomène, superstar

On estime les revenus de la chanteuse R&B à 115 millions de dollars annuels… de quoi faire des envieux. Ce qui a augmenté le pouvoir informel de l’ancienne Destiny’s Child, ce sont les nombreux événements des derniers mois auxquels elle a participé et dont les retombées ont été nombreuses dans la monde entier. De bons choix stratégiques, donc! Beyoncé a opté pour un album surprise, une tournée qui a écoulé toutes ses places et des partenariats avec de grandes marques, reconnues du public déjà friand de la chanteuse: H&M et Pepsi. C’est sans parler de la ligne de vêtements lancés par Queen B., qui, ajoutée au reste de ses oeuvres, lui confère une confortable première place chez Forbes après qu’elle ait remporté le titre de personnalité la plus influente de la planète décerné par The Times. Une confirmation qui fait du bien!

Quand les autres sont loin derrière

Alors qu’elle occupait la tête du classement l’année dernière, Oprah Winfrey, animatrice de talk shows américains, doit cette année se contenter d’une quatrième place après que Ellen DeGeneres lui soit passée devant. Rihanna, forte de sa huitième place, doit encore revoir ses ambitions de détrôner la queen du R&B. Apparemment, ce n’est pas pour tout de suite et ce malgré tout le succès que rencontre la belle de la Barbade.

Les courants philosophiques

Pour vous retrouver un peu mieux dans les mouvements philosophiques, en voici une petite liste non-exhaustive qui recense néanmoins les plus grandes écoles, expliquées en termes relativement abordables (parce que parfois, le concept du concept dans le concept, ça donne quelque chose de relativement trop abstrait pour nos cerveaux).

L’empirisme

Il s’agit de considérer que tout est relatif à l’expérience. L' »Empirisme » s’apparente à un « Expériencianisme », si l’on peut dire. On ne peut réfléchir et acquérir du savoir que par l’expérience.

Rationalisme

Cette doctrine s’oppose à l’empirisme, estimant que la conscience humaine sait des choses de manière innée, sans rapport avec l’expérience.

Idéalisme

Selon les idéalistes, le monde extérieur n’existe pas, il n’est que le fait du sujet qui le pense. C’est l’esprit qui créé le monde, et pas le monde qui « contient » l’esprit.

Positivisme

Le positivisme oublie toute idée conceptuelle de l’homme: ce courant réfute toute idée de conscience, esprit, etc. et s’attache aux sciences dures, aux lois physiques, biologiques ou mathématiques.

Stoïcisme

La théorie stoïque propose de trouver une morale et une bonne manière de vivre. En l’occurrence, il faut connaître pour bien vivre.

Structuralisme

Il s’agit de penser les sociétés: en l’occurrence, la théorie défend l’existence de modèles prédéfinis et semblables à toutes les sociétés.

Matérialisme

Il s’agit d’une doctrine morale qui estime qu’il n’existe rien que la matière. En l’occurrence nous sommes un corps et il n’existe ni âme, ni dieux, ni concepts.

Existentialisme

L’existentialisme considère que l’homme est libre, qu’il s’auto-produit et s’auto-gère, qu’il est seul et responsable. Il n’est, en particulier, pas emprisonné dans une essence (une caractéristique dont il ne saurait se débarrasser).

Cynisme

Cette théorie entend proposer une morale qui consisterait à refuser les conventions pré-établies.

Le romantisme

Nostalgiques hors pair, ils utilisent cette dernière comme un moyen de manifester la conscience, se rapprocher de la divinité et de la sagesse. La nature et la liberté y sont également des valeurs exacerbées.

Histoire musicale: les Beatles

Un groupe originaire de Liverpool, quatre garçons dans le vent, du talent, de la chance, quelques rencontres décisives et un paquet de tubes. La recette d’un succès encore inégalé dans la mesure où, malgré une activité de huit ans seulement -pour dix ans d’existence-, le groupe est parvenu à composer quelques 200 chansons, à tourner dans des longs métrages, à créer sept albums et treize singles. Aujourd’hui encore, on a tous dans l’cœur une chanson des Beatles -pour ne pas citer Laurent Voulzy- et il semble bien qu’ils soient la référence musicale par excellence, le groupe qui aura le plus marqué la planète sur une si longue période et avec une telle intensité. C’est l’histoire de quatre type normaux au destin anormal.

Créateurs de tendance

Dès les années 1960, le son de The Beatles est un incontournable. La décennie 1960 sera leur et les générations suivantes pérenniseront un succès dont ils n’avaient probablement pas osé rêver. Plus tard, leurs chansons seront reprises, réadaptées, et ce dans de nombreux styles musicaux, du reggae au classique en passant par la soul. Encore aujourd’hui, ils sont des incontournables de fêtes de la musique et reprises en tout genre, et le duo Lennon/McCartney est encore envisagé comme créateur de standards musicaux. Ils sont une inspiration, des créateurs de codes pour les musiciens qui leur succéderont mais jamais ne les égaleront.

Un mythe encore vivant

Dans les années 1980, on estimait déjà que 1 milliard de disques avaient été vendus par le groupe. Aujourd’hui, ce nombre serait passé à plus de 2 milliards. Fait amusant: statistiquement, dans les années 1970, à tout instant on pouvait estimer que quelque part dans le monde, une radio au moins diffusait une reprise de Yesterday. Plus que leur musique, les Beatles ont diffusé un mode de vie, un style, un habillement, des idées et même une idéologie au travers de leur volonté politique: indirectement, ils ont été porteur des mouvements culturels et sociaux de leur époque.

Courants picturaux

L’art se démocratise. Avec l’avancée dans les siècles, de plus en plus de mouvements vivent conjointement, au point qu’on est passé d’un unique mouvement culturel à la fois à des centaines en l’espace d’un millénaire. On le conçoit très facilement dans la mesure où, en l’an 1000, l’art était une discipline très restreinte dans un contexte où l’on cherchait surtout à survivre. Les éléments que l’on rapporte aujourd’hui à la culture (philosophie, art, etc.) relevaient d’éléments superflus en plus d’être réservés à une élite très restreinte. Cette dernière devait tout d’abord être assez aisée pour ne pas se soucier d’autre chose que l’art et, nécessairement, elle devait être instruite. En résumé, très peu de personnes souhaitaient s’intéresser à l’art et celles qui le faisaient devaient en faire leur vie.

De l’art byzantin aux graffitis: chronologie

L’Art Byzantin impressionne par sa durée. Il s’étend en effet de l’an 1000 à l’an 1450 et a, pour cette raison, vu se succéder plusieurs mouvements (pourtant impressionnants par leur durée, en comparaison des mouvements actuels). Par exemple, le mouvement Roman a marqué son temps de l’an 1000 à 1200 environ, laissant sa place au fameux mouvement Gothique, qui deviendra Gothique International un peu avant 1400 -et on comprend facilement que l’international de l’époque était loin d’être global. Alors que ce dernier mouvement persévère encore, la Renaissance apparaît alors que l’art Byzantin rend ses derniers souffles. De 1420 à 1500 environ, la Renaissance bat son plein, étant en situation de monopole -si l’on peut parler ainsi- à partir de la fin de l’art byzantin. Déjà, on voit que la durée moyenne des mouvements se rétrécit, comme si l’humanité était pressée d’envisager toutes les possibilités artistiques concevables. Maniérisme, Classicisme, Baroque, les périodes artistiques se succèdent et se chevauchent de plus en plus.

Le XXème siècle, apogée artistique

C’est à partir du XIXème ou XXème siècle que tout se précipite. 1950 marque une nouvelle rupture avec des courants artistiques prolifiques et de fait très nombreux. Les moyens de communication en plein essor et les blessures de guerre y sont probablement pour quelque chose. Avec une transmission d’idées et de savoir toujours plus rapides, le XXIème siècle peut jongler avec une vingtaine de mouvements contemporains.

The fault in our stars – phénomène

Adapté d’un livre du même nom, The Fault in Our Stars (en français nos étoiles contraires), le film fait du bruit. Le film doit sortir le 20 aout prochain et déjà les jeunes adultes du monde entier traquent les news, bande d’annonce et autres secrets de tournages qui leur permettraient de patienter. Le film, comme le livre, vise un public adolescents à jeune-adulte, traitant de sujets sérieux au travers d’un regard encore immature. C’est probablement ce qui suscite l’engouement et, c’est certain, pour suivre la tendance il vous faudra visionner ce film.

Une histoire qui fait l’unanimité… mais est critiquable

Il y a fort à parier que les parents n’adhéreront pas à la vision à la fois blasée et idyllique de deux jeunes adolescents en difficultés. Si la théorie et la volonté de parler de la maladie sans tabous sont honorables, la mise en pratique est presque trop facile, trop enfantine. C’est probablement là tout le génie de John Green -il faut l’espérer- seulement les adolescents se prendront au jeu de la séduction qui est opérée dans le film tout en y cherchant une profondeur enfantine qui ôte à l’oeuvre son caractère penseur. C’est bien dommage. Quelque part, on a presque l’impression que la maladie devient une excuse au sentiment de surpuissance que ressentent presque tous les adolescents qui, forts de la liberté certaine qu’ils découvrent, pensent avoir compris comment il fallait vivre. Hazel et Augustus le savent mieux que les autres puisque eux n’ont jamais été enfants, n’ont jamais été que leur maladie. C’est ce qu’on tente de nous dire: c’est ce qui les rend immatures (encore une fois volontairement: ils ont 16 ans et il en va de la crédibilité de l’oeuvre).

Une bande d’annonce qui amorce le succès

La première fois que les yeux curieux des internautes ont pu se poser sur la bande d’annonce tant convoitée, ce fut fin janvier de cette année. En 24 heures, la vidéo comptait déjà trois millions de vues. Actuellement visionnée plus de 14 millions de fois, elle semble donner le ton pour un film qu’on anticipe déjà à succès.

Le lexique du cinématographe

Voici un petit récapitulatif du vocabulaire utilisé par les cinéastes pro et moins pro. Nous verrons plus en détails d’autres points, il vous faut pour l’instant un aperçu global de ce qui relève plutôt de culture générale.

Concernant le film

On appelle synopsis le « résumé » du film, sa trame principale. Le scénario, au contraire, est un détail complet: il comprend toutes les scènes détaillées, les dialogues, actions, etc. Le scénarimage ou le storyboard désigne une version visuelle du scénario, faite à l’aide de photographies ou de dessins. Une sorte de planche artistique dans laquelle on associe une illustration à un plan pour pouvoir donner des indications sur la manière de cadrer le tournage (de positionner la caméra).

Concernant les personnes qui permettent sa création

La personne qui va écrire le scénario est tout simplement appelée scénariste. Pour la suite, c’est un peu plus compliqué et le citoyen lambda a tendance à tout mélanger. Pourtant, ce n’est pas très compliqué: le réalisateur est aussi appelé metteur en scène. C’est la personne qui dirige le tournage dans sa globalité, de l’équipe technique aux acteurs. Il leur dit quoi faire et de quelle manière. C’est un peu le « directeur » du projet (mot informel). Pour l’aider, il dispose d’un assistant du réalisateur qui est parfois aussi le « clapman » qui, comme son nom l’indique, est responsable de l’utilisation du clap qui indique le numéro de la scène et de la prise. Il existe également un scripte, qui doit vérifier les costumes, maquillages, décors etc. et leur bon ordre logique car, en général, les scènes d’un film sont tournées en fonction de contraintes diverses et pas forcément dans l’ordre du scénario. Le directeur de la photographie, aussi nommé chef opérateur s’occupe de la lumière et du cadrage. Les autres professions qui gravitent autour du plateau portent en général bien leur nom (maquilleur, cameraman etc.). Pour que le film voie le jour, il lui faut un producteur, qui s’occupe de tout l’aspect administratif et financier et sert de soutien au projet.

Découverte: Broadway

Broadway, Broadway. Littéralement, la « rue large ». Dieu sait qu’il s’en passe, des choses, dans ton tendre quartier. Pôle de la culture, cet axe nord-sud de Manhattan reste THE référence en terme de musique et de comédie -oui, de comédies musicales en somme. Les plus grands viennent s’y produire et, définitivement, si vous avez mis les pieds sur une scène du mythique théâtre de Time Square, vous êtes vous-même un mythe. Barbara Streisand vous le confirmera, Petula Clark vous répétera qu’on ne fit pas mieux en terme de musique.

Broadway, ô, Broadway

Comme un signe de son influence atypique, Broadway est le seul axe de Manhattan qui s’étende sur une ligne nord-sud ne respectant pas l’aspect en « damier » du quartier, qui répond autre part à un quadrillage parfait dans un souci d’organisation décrété en 1881. C’est cette forme un peu étrange qui a mené à l’apparition de buildings en conséquences, notamment celui qu’on surnomme « le Fer à repasser », The Flatiron Building à New York. L’avenue, elle, a été construite avant l’arrivée des premiers colons! Les Amérindiens suivaient des tracés naturels qui, aujourd’hui, contraste avec la géométrie artificielle -mais bien pratique- des villes américaines. Dans Manhattan, c’est Broadway qui est la plus visitée, et pour cause: c’est là que se trouve Time Square, le quartier des théâtre. D’ailleurs quand vous allez à Broadway, plus précisément, vous allez à Great White Way. D’une manière générique cependant, on parle de Broadway pour les comédies musicales.

Les nombreux théâtres

Quand on utilise le nom de la « rue large » (outch, on comprend pourquoi les Américains sont meilleurs en marketing quand on lit ce nom ignoble), on parle de manière générique les productions de la totalité de Broadway, qui peuvent être jouées dans un total de 40 théâtres de plus de 500 places chacun! On classe les théâtres selon trois catégories: Broadway, Off-Broadway et Off-off-broadway selon leur qualité, et ce sans considération de leur emplacement géographique.

Découverte: Bollywood

Basée à Bombay, Bollywood désigne l’industrie du cinéma en Inde. Ses films se font en langue Hindi, car elle est la plus parlée en Inde. Pourquoi Bollywood? Ce nom vient du mélange entre Bombay et Hollywood: contrairement au quartier de Los Angeles, Bollywood ne représente pourtant pas un lieu physique. En fait, il s’agit d’une sorte de genre cinématographique, dont les œuvres présentent certaines similitudes: d’abord, ces films durent à peu près deux à trois heures. Ils sont entrecoupés de scènes qui s’apparentent à celles de comédies musicales, en ce sens qu’elles sont jouées par des acteurs qui chantent et dansent. Notez que les occidentaux et les locaux ne désignent pas la même chose en parlant du terme générique « Bollywood ». En effet, si nous entendons souvent par là le cinéma indien dans sa globalité, les Indiens, eux, s’y réfèrent pour parler des films tournés en hindi.

À la concurrence de l’ouest?

Evidemment, en terme marketing, le choix du nom de Bollywood n’est pas anodin. Volontairement basé sur un phénomène déjà existant, l’industrie indienne s’est peut-être par là condamnée à rester dans l’ombre de l’américain. Pourtant, en terme de productions cinématographiques, Bollywood détient la première place au monde, devant Hollywood. Comme ce concurrent, qui semble presque être un modèle, un « grand-frère », l’institution indienne s’exporte un peu partout dans le monde, en particulier dans des pays Africains ou Asiatiques, de par une proximité géographique mais aussi et surtout culturelle -toutes proportions gardées: bien entendu la culture nord-africaine est très différente de celle de l’Asie du sud-est, mais des influences historiques communes peuvent rapprocher -très relativement- ces sociétés au travers d’un film.

Petit point historique

Le tout premier film indien, avant même l’ascension de Hollywood, était un film muet de Dadasaheb Phalke, intitulé Raja Harishchandra, en 1913. C’est en 1931 que parut le premier film indien sonorisé. Rapidement, ce qui deviendra Bollywood produit 200 films à l’année entre 1900 et 1930 à peu près. Avec la seconde guerre mondiale, la production est amoindrie mais connaît un regain de vigueur à la fin de celle-ci, alors que l’Inde accède à l’indépendance. Dans les années 2000, Bollywood se mondialise: l’exportation traduit son succès.