Découverte: Hollywood

Hollywood. Qui n’a jamais, sinon fantasmé de ce quartier de Los Angeles, au moins voulu s’y rendre une fois? À l’origine, ce qu’on appelle littéralement le « bois de houx » était un simple lieu d’habitation situé au nord-ouest de la ville: il deviendra le cœur historique de la création cinématographique diffusée dans le monde entier. Cependant, aujourd’hui, il est faux de penser que les sociétés de production y sont toutes localisées: en effet, elles ont eu tendance à s’exporter dans d’autres quartiers de la ville, à l’ouest par exemple. Il reste tout de même directement à Hollywood d’importants studios comme la Paramount Pictures.

Une histoire centenaire

L’ascension fulgurante de Hollywood dans l’esprit des cinématographes s’amorce dans les années 1910. Les producteurs, réalisateurs, etc. s’y installent, attirés par le soleil (avec 350 jours de soleil par an; une sorte d’héliotropisme avant-gardiste, donc), la luminosité qui y est disponible (The Orange County en tiendrait son nom), les décors très variés et naturels dans lesquels tourner des films divers. D’ailleurs, à l’époque peu sollicité, le quartier de Hollywood propose encore d’acquérir des terrains ou biens immobiliers à bas prix, le tout dans un contexte où les syndicats brillent par leur absence (jusque dans les années 1930). Terre d’immigration, Los Angeles est déjà un Melting Pot -ou Salad Bowl, mais c’est un autre débat- qui laisse aux cinéastes de nombreux acteurs potentiels pour des rôles spécifiques très variés.

Quand tout s’emballe

Le tout premier film tourné à Hollywood sera un mélodrame du réalisateur D.W. Griffith, intitulé In Old California: après la réalisation de plusieurs courts métrages, sa troupe retourne à New York où l’on entend parler de cet El Dorado moderne que représente la côte ouest. C’est le début d’un flux migratoire interne des cultural brains qui permettra d’abord la création exclusive de courts métrages -entre 1908 et 1913. C’est The Squaw Man, dirigé par Cecil B. DeMille qui, en 1914, lance le cinéma hollywoodien, occupant la place de premier long métrage produit dans ce quartier. La suite, on la connaît: de Charlie Chaplin à Marilyn Monroe, l’âge d’or hollywoodien fait rêver le monde entier… même un siècle après son lancement.

Découverte: la Comédie Française

Voici un petit tour des institutions culturelles les plus influences en France et dans le monde. On débute tout de suite avec la Comédie Française. Elle est une institution culturelle française qui a vu le jour en 1680 et se trouve salle Richelieu dans le premier arrondissement de Paris depuis l’an 1799. Il y a une vingtaine d’année, elle acquiert le statut d’Etablissement public à caractère industriel et commercial. Ses comédiens sont appelés la Troupe des Comédiens-Français et, d’ailleurs, c’est le seul théâtre du pays dont la troupe est permanente.

Une histoire riche

C’est sous la demande de Louis XIV, en 1680, que la comédie française naît. Elle permet de rassembler les deux troupes de théâtre disponibles dans la capitale à cette époque, à savoir la troupe de l’Hôtel Guénégaud et la troupe de l’Hôtel de Bourgogne. Rapidement, les comédiens se sont organisés pour donner leur première représentation, qui a permis de jouer deux pièces: Phèdre et les Carrosses d’Orléans. La troupe obtient le monopole du jeu parisien et fait de Molière son emblème, désigné comme « patron de l’institution » malgré le fait qu’il soit décédé plusieurs années avant sa création. La comédie française est d’ailleurs surnommée la Maison de Molière, et on trouve plusieurs des symboles de sa vie et sa mort sur scène (ou presque) dans les locaux de l’institution. Pendant la révolution, l’institution sera fermée et les membres de la troupe seront emprisonnés. Il faudra attendre la décision de Napoléon Ier en 1812 pour voir renaître la Comédie Française.

Une Comédie qui a encore une grande influence

Actuellement, c’est Muriel Mayette qui est la directrice de la comédie française. Cette dernière est sous la tutelle du ministre de la culture et compte trois salles principales pouvant accueillir respectivement 136, 300 et 862 spectateurs. Vous pouvez trouver sur leur site internet toutes les informations concernant le calendrier de cette année.

Under the skin

Le film de Jonathan Glazer fait le buzz: on dit de ses créations qu’elles explorent des questionnements profonds et intérieurs. En l’occurrence, Under The Skin semble une logique continuité dans la perspective de l’étrange et de la perte d’identité. Tout un programme! C’est la belle Scarlett Johansson qui incarne un personnage apparemment surprenant… reste à savoir si le film est une oeuvre ou si c’est la renommée et l’engouement relativement nouveau pour l’actrice qui joue en sa faveur.

Entre science fiction et métaphores

Loin de la typique bimbo, loin même de la veuve noire, Scarlett Johansson incarne ici une extraterrestre qui aurait un visage humain. On critique déjà l’apparence qu’elle arbore dans le film, entre vulgarité et changements qui ne lui correspondent pas, comme si, finalement, l’actrice ne collait pas au rôle mais qu’elle permettait de donner au film une certaine crédibilité -rien de plus tragique. D’ailleurs, le personnage entend séduire tous les hommes qu’elle peut pour pouvoir ensuite les « engloutir dans un espace-temps indéfini ». ça fout les chocottes. Il semblerait en effet qu’il soit dans les habitudes du réalisateur de s’attaquer aux icônes glamours pour les transformer en créatures un peu névrotiques et trop accès sur la séduction. Il nie cependant, affirmant choisir ses actrices pour leur talent dans leur métier.

Un tournage un peu spécial

Le film a été réalisé comme si tout était filmé en caméra cachée. Pour le réalisateur, cette technique s’est « imposée d’elle-même » dans la mesure où il s’agit de rendre le tout plus réel, d’être dans la fiction dont on doute finalement qu’elle l’est. Le mot d’ordre: le bizarre. Il fallait rendre sa crédibilité à chacune des scènes en leur conférant une idée de douceur dans l’angoisse. Le fantastique terrorisant et proche du réel, oui, mais il doit aussi être crédible pour le cinéaste. C’est une valeur qu’il défend bec et ongles.

Apprendre l’anglais avec Fleex

Ne le cachez pas, vous êtes un fan de série. Que vous ayez adopté le ton acerbe de Sue Sylvester (grâce à mon article) ou que vous soyez fans des réflexions prosaïques de Ted Mosby, vous attendez forcément la sortie d’un épisode d’une série actuellement diffusée… sauf que voilà: M6 va mettre cinq ans à racheter les droits d’auteurs (et en cinq ans, dieu sait combien de spoliers malheureux on croise sur tumblr, sans parler du simple fait que notre patience de fan A DES LIMITES) et vous parlez anglais comme une vache espagnole -ça n’aide pas… Alors, on fait comment, pour être à jour en comprenait très vaguement un mot sur deux que nos personnages préférés balancent à tout allure? On utilise Fleex.

Un principe intelligent

Le principe est simple: pour un abonnement mensuel de 4.90€ ou pour 30€ à vie, vous pouvez utiliser Fleex, qui propose de procéder à des sous-titres dits « ajustables ». Le but est de vous améliorer en anglais -et pas seulement de regarder le nouveau GOT, sorry. En 2012, Guillaume Dupuy et Alexandre Point peuvent lancer cette application qui révolutionnera vos cours d’anglais barbants: vous pouvez choisir une certaine fréquence de sous-titres, en éliminer certains ou en demander d’autres. Si, au cours de la vidéo, un mot vous est inconnu ou si vous ne le comprenez pas, il vous suffit de faire pause et d’appeler Fleex à la rescousse. Aussitôt, vous aurez la phrase écrite en français, en anglais et une traduction/définition plus détaillée de chacun des mots vous sera accessible. D’ailleurs, les mots compliqués et pourtant fréquents seront répertoriés sous forme d’un carnet de vocabulaire. Un retour à l’école un peu plus ludique que le fait d’apprendre par cœur la page 348 de votre livre de grammaire, c’est certain!

Des problèmes de législation?

Le processus n’est pas parfait pour autant: il y a trois manières d’utiliser l’appli, et l’une d’elles pose problème. Il s’agit du service PopCornTime, qui est basé sur du streaming… illégal. Le créateur admet qu’ils sont en « zone grise, voire gris foncé ». En attendant, c’est sympa pour notre anglais!

Pour elle: review

« Pour elle » est un thriller française d’une heure et demi, réalisé par Fred Cavayé et paru fin 2008. On y retrouve un casting de confirmés, avec en premiers rôles Vincent Lindon et Diane Kruger. Lancelot Roch y joue leur enfant. Noté 5 étoiles par Ciné Live ou encore le Figaroscope, le film séduit le grand public et la presse. D’ailleurs, les Américains ont racheté les droits pour en délivrer une version adaptée. Promis, on évitera les spoilers trop conséquents!

Un synopsis qui plonge dans l’ambiance

Le concept est assez simple. On retrouve un couple, Lisa (Dianne Kruger) et Julien (Vincent Lindon), heureux comme pas deux et sans histoire particulière, se contentant de vivre au jour le jour en élevant leur fils Oscar (Lancelot Roch). Un matin cependant, tout bascule: ils prenaient tranquillement leur petit déjeuner, comme chaque matin, parlaient de leur journée de manière anodine… jusqu’à ce qu’on entende frapper violemment à la porte. C’est la police, qui vient arrêter l’épouse, soupçonnée de meurtre. Incrédule, elle voit les preuves s’accumuler contre elle jusqu’à être condamnée à 20 ans de prison. Son mari a une telle confiance en elle que, refusant de la voir se détruire en cellule, il décide de la faire évader…

Fins alternatives, créativité illimité

Dans la version Française originale, on sait assez rapidement ce qu’il en est. Sans vous souffler la réponse, un flash-back intervient pour nous faire savoir ce qu’il s’est passé le soir du meurtre -et pour découvrir, donc, si son mari a tort ou non de faire confiance à Lisa. Dans la version américaine en revanche, on ne le sait qu’à la fin! Pendant tout le film, donc, l’implication est nuancée, entre confiance et doute, entre espoir et crainte. Il a même été envisagé de ne pas donner de réponse à ce qu’il s’était passé! Une torture ou du génie cinématographique?
Fred Cavayé, lui, estime qu’il envisagerait peut-être d’échanger les rôles entre l’homme et la femme pour surprendre plus encore quant à ce qu’est capable de faire une Lisa sous les doux traits de Diane Kruger par amour pour un homme.

Vous pouvez accéder à la bande d’annonce en cliquant sur ce lien

Intermittents d’Aix

Le festival d’art Lyrique de la ville d’Aix, très réputé, devrait se tenir jusqu’au 24 juillet. Seulement, face à un doute vis-à-vis de la validation ou non de la convention d’assurance-chômage, les techniciens et artistes qui devaient participer au festival expriment leur désir que le gouvernement ne laisse pas passer cette réforme qui durcirait leurs conditions de vie. Le 25 juin, les intermittents ont largement rejeté l’idée de la grève au travers d’un vote. Cependant, ils restent convaincus que le gouvernement ne doit pas signer cette convention, malgré les propositions revues suite à la grève déjà engagée mi-juin.

Le festival d’Aix, un moment crucial pour les artistes et techniciens

Le festival d’art Lyrique de Aix est l’un des plus réputés au monde. Il existe depuis 66 ans et permet de générer « 65 millions d’euros de retombées économiques », dont près de la moitié bénéficient directement à Aix grâce au tourisme, naturellement, et à la consommation que celui-ci entraîne. Cependant, malgré son importance, Guigou Chenevier, un responsable du mouvement des intermittents a réclamé de ceux-ci qu’ils ne s’expriment pas au suffrage organisé, dont le résultat était, selon lui, truqué.

Un mouvement qui fait du bruit

La convention prévoit de durcir les conditions d’accès aux aides chômage des intermittents. Ils bénéficient actuellement d’un statut qui leur permet de toucher une assurance chômage plus élevée que dans le cas classique et peuvent y accéder avec moins de contraintes. Le texte prévoyait donc de poser plus de conditions pour avoir droit à ses aides, dans le but de faire des économies, évidemment, mais aussi de réparer une forme d’injustice selon les personnes lambda qui sont au chômage et touchent moins d’indemnisations. Avec le durcissement des conditions, c’est la culture qui est « menacée » selon les pancartes des manifestants, qui ont déjà perturbé le printemps des comédiens, Montpellier Danse ou encore les spectacles initialement prévus au festival de Marseille. Reste à savoir ce que décidera le gouvernement.

Solidays en folie!

Fin juin aura lieu, cette année encore, le festival musical de lutte contre le SIDA se déroulant à Paris. Ce sont au total 150 artistes qui se produisent pendant les trois jours de la manifestation. Sur la totalité de cette période, ce sont 170 000 visiteurs qui viendront admirer le concert dont les bénéfices seront reversés à des associations dans la recherche contre le SIDA ou la lutte effective contre celui-ci, dans la distribution ou la conception de traitements. De leur côté, les artistes doivent accepter de jouer en étant peu ou pas payés.

Une idée ambitieuse

Le tout est parti de l’idée de deux étudiants un peu fauchés, par définition, qui, 20 ans plus tard, sont témoins du succès de leur initiative. Il faut dire qu’ils ont rencontré les bonnes personnes: avec l’approbation de Jean-Jacques Goldman et le financement de monsieur Pinault et David Kessler, l’idée a peu à peu pris forme au point de voir le jour et de connaître un succès considérable.

Une seizième édition au top

Cette année, pour l’édition 2014 -qui est donc la 16ème année de réalisation de ce festival-, vous aurez rendez-vous du 27 au 29 juin inclus. En vue des événements culturels mondiaux et du contexte actuel, cette édition sera un hommage à Nelson Mandela, qui nous a quittés cette année. D’ailleurs, sur son visage placardé sur les affiches, on trouvera la notion « The fight must go on », qui frappe fort pour rappeler le but premier d’un festival à la renommée nationale qui, derrière la solidarité, propose de la musique de qualité. En l’occurrence, cette année, vous pourrez retrouver artistes connus ou en ascension: de Bel Plaine à -M- en passant par Cats on trees, il y en aura pour tous les goûts. Le but est de partager un moment de musique avec des personnes de tous horizons et de toutes cultures en France, en reflétant de cette manière l’aspect de solidarité qui prime dans le festival.

Les œuvres d’art éduquent-elles notre perception?

C’est le sujet sur lequel ont dû plancher les bacheliers en filière littéraire. La philosophie, c’est de la culture. Le sujet en question porte sur l’art. En résumé, c’est le thème parfait pour ce blog! Voici donc quelques pistes de réflexion… D’abord, la perception est une manière de considérer la réalité à l’aide de la vue, le toucher, le goût ou tout autre sens… ou sensibilité. L’art, lui, est précisément une affaire de sensibilité. Il est justement une manière d’interpréter ce que l’on perçoit et l’éducation de cette dernière relève d’une manière de formater la pensée, la conception de l’art. Il s’agit donc ici de savoir si on peut, justement, éduquer la perception et si oui, si l’oeuvre d’art est un moyen de l’éducation de la perception ou si au contraire elle la déforme.

L’oeuvre d’art repose sur notre perception subjective d’une réalité objective

L’oeuvre d’art ne peut donc pas éduquer une perception qui précisément fonde l’art. C’est cette subjectivité qui fait créer l’art. Relevant de la création, de l’invention, l’art ne repose pas sur une base réelle. C’est ce que Platon défendait en décriant l’art à vocation d’imitation. Il explique qu’un artiste qui s’y livrerait serait profondément sot, ne saurait rien. Contrairement à ce que l’on penserait, donc, le but de l’art ne serait pas d’imiter la nature.

Éduquer la perception: pas si évident que ça.

Après tout, notre perception n’est peut-être pas soumise à une éducation. N’est-elle pas innée ou au moins rapidement acquise au travers de normes sociales ou tout simplement de contraintes physiques? Cependant, la perception peut changer en fonction de notre niveau de connaissance: prenez un enfant qui passe de la vision d’un monde auto-centré à celle d’un monde dont on lui explique les guerres et les travers. En outre, le goût s’éduque par des héritages culturels: peut-on alors changer notre perception au simple contact de l’art? Ou plutôt des arts, comme le veut le sujet. C’est par le contact répété peut-être que l’on peut apprendre à comprendre. D’ailleurs, il faut aussi envisager de se positionner comme artiste et pas seulement comme récepteur d’oeuvre artistique.

Ce que vous ignorez sur M.J

Le roi de la pop s’est éteint il y a maintenant un tout petit plus de 5 ans à Los Angeles. Suite à cette annonce, le monde entier a pleuré sa disparition et ses chansons ont été diffusées plus fréquemment encore, envahissant nos radios, nos plateaux télé, etc. Résultat, au cours de ces cinq dernières années, vous avez peut-être fredonné Billie Jean plus que n’importe quelle autre chanson… Pourtant, il y a des tonnes de choses que vous ignorez encore sur la carrière de Michael Jackson!

Duos avortés, stars invitées

You know I’m baaad… Air incontournable. Pourtant, vous auriez dû ne le connaître que sous la forme d’un duo entre MJ et… Prince! son concurrent de toujours aurait pu devenir un allié le temps d’une chanson, seulement le jeune homme a poliment décliné. Le succès était quand même au rendez-vous.
Beat it: Le solo mythique de guitare a été composé par Eddie Van Halen pour la modique somme de… 0 euros. Ah ben oui, ça fait pas beaucoup.
Thriller: Au départ, le titre de la chanson qui fit naître l’ère du clip devait être Starlight. Le titre a été modifié suite à l’arrivée de Vincent Price en tant que voix-off.
Pour la danse: MJ avait été défié par MC Hammer pour une « battle de danse ». Il a refusé en expliquant que ça ne valait vraiment pas la peine…

Anecdotes diverses

Bad: encore elle! sur la pochette de l’album, la peau de MJ a été retouchée pour paraître moins foncée. En fait, il s’agissait d’habituer l’audimat au futur du chanteur qui, atteint d’une maladie de la peau, la voyait blanchir petit à petit.
Billie Jean: le clip de la chanson est le premier à avoir été réalisé par un artiste de couleur et diffusé sur MTV. D’ailleurs, c’est dans ces images à couper le souffle que le Moonwalk est pour la première fois exécuté par le roi de la pop.

Le succès de Glee

19 mai 2009. Les adolescents Américains ne le savaient pas encore, les acteurs de la série n’osaient pas y rêver et pourtant, la révolution Glee se mit en marche. C’était sa toute première diffusion sur le réseau Fox, aux Etats-Unis. Ryan Murphy, Brad Falchuk et Ian Brennan, créateurs de la série, ont tout bonnement lancé une machine qui ne s’arrêtera pas. Succès aux Etats-Unis, la série s’exporte peu à peu. Qui aurait cru que les jeunes d’Amérique adhéreraient à une série qui bouleverse les mécanismes des séries pour adolescents actuelles au point d’en faire un incontournable? C’est bien la preuve que la musique unit et même si la série est critiquable au demeurant, elle entamera prochainement son ultime saison avec un retour aux sources. Boucler la boucle. Cette série, c’est l’histoire de la vie.

Un concept novateur, une première saison qui démarre en trombe

Au moment où Ryan, Ian et Brad imaginent Glee, nos écrans voient défiler la jeunesse dorée de Manhattan sous les traits de Blair Waldorf et Serena Van Der Woodsen. À ce moment, on pense que la clé du succès, c’est montrer le rêve, ce que les gens veulent voir, veulent être. D’ailleurs un personnage de Glee le dira en ces termes à peu près: « pour gagner, il faut que tu sois ce que les gens rêvent d’être ». Alors devant Newportbeach, les frères Scott et compagnie, mettre une bande de nerds qui se savent totalement loosers et se prennent des slushies en pleine poire à cause de ça, c’était osé. Et c’est un pari réussi. Scoop: les gosses branchés ne représentent qu’une infime part des adolescents Américains. Enfin une série les comprenait, les faisait rêver en leur apprenant que, même si on les critiquait, ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient de leurs vies: du type en fauteuil roulant à la toquée maniaque, les valeurs défendues émouvaient petits et grands.

Courir après le succès, pas toujours une bonne idée

Et puis tout s’est emballé. Devant l’engouement médiatique, les producteurs ont commencé à enchaîner les storylines douteuses ou, pire encore, totalement avortées, dans le but de provoquer de manière trop ostentatoire pour ne pas être ridicule. Le débat n’était plus créé, il était expédié comme si les créateurs avaient une check list (Parler de gays, ok. Parler de divorce, ok. Parler de drogues, ok.): avec le décès de l’un des acteurs -trop- principaux, c’est le drame. La série chute en audience, sa dernière saison est sa dernière chance.